Le stage de juin 2021 – riche en introspection
3 août 2021 -MISE À L’ÉPREUVE DE MES CERTITUDES
Si vous lisez régulièrement mon blog, vous savez sans doute que j’ai fait deux choix assez radicaux dans l’organisation de mes cours : je commence toujours par enseigner les bases théoriques et techniques avant de mettre mes élèves au tissage ; je mélange toujours les niveaux dans mes groupes de stages et d’ateliers, faisant cohabiter les débutant·e·s et les chevroné·e·s.
J’ai voulu savoir comment ces deux choix étaient accueillis par mes 5 stagiaires du stage de début juin 2021. J’appréhendais un peu les réponses, mais c’était un stage hyper sympa, très belle harmonie, on pouvait tout se dire franchement et gentiment, alors j’ai pris le risque de faire ce sondage :=)))
Concentration. Surtout quand on commence, on ne veut pas se louper !
Éliane, de Cherbourg, a suivi 6 mois de formation professionnelle en tissage, a créé sa micro-entreprise de tissage il y a 2 ans.
La théorie d’abord ? « C’est justement pour l’aspect technique que je suis venue là chez Betty, pour comprendre enfin pourquoi je réussis certains tissages et j’en rate d’autres. Pour connaitre les règles de calcul et ne plus faire seulement au feeling, au ressenti. »
Le mélange des niveaux ? « J’adore ça, c’est comme une révision pour ré-interroger les automatismes, pour faire le point sur ce que je sais et ce que je ne sais pas, et puis pour être en mesure d’expliquer ce que je fais. »
Sophie, de Beauvais, débutante.
La théorie d’abord ? « Avec la théorie et la rigueur, je vais pouvoir commencer à tisser sur de bonnes bases. Ça fait un peu mal à la tête la première journée, on n’imagine pas. Mais c’est fait dans la bonne humeur, l’écoute et le respect. »
Le mélange des niveaux ? « Super car c’est très enrichissant d’échanger avec les autres sur leurs expériences. Betty prend le temps avec chacun de nous quelque soit notre niveau et dans la bonne ambiance, c’est ce qui fait la différence. »
Christine, de Propriano, formée au tissage sans les bases théoriques.
La théorie d’abord ? « Je tisse tous les jours, mais je n’ai pas les bases que Betty nous apprend, alors je fais toujours un peu les mêmes choses, les mêmes structures, à l’instinct. Là j’ai appris des choses que j’ignorais totalement. »
Le mélange des niveaux ? « Ça tire tout le monde vers le haut, c’est excellent. Betty a son schéma d’apprentissage bien établi, elle le déroule patiemment, inlassablement, avec pédagogie, en se mettant à la portée de chacune quelque soit son niveau. Je ne vais plus tisser de la même manière grâce à tout ça ! »
Monique, des Hautes Pyrénées, tisserande amateur, comme un loisir, sans plus.
La théorie d’abord ? « Ça fait beaucoup de technique à assimiler d’un coup, faudra que ça décante et que je me replonge dans mes notes. Le niveau est un peu élevé pour moi, c’est du haut de gamme, mais je ne suis pas du tout déçue, même si je suis un peu en retrait. »
Le mélange des niveaux ? « Ça ne m’a pas du tout gêné, je tends l’oreille pour tout capter, j’apprécie, je savoure, j’apprends à réparer les erreurs, et puis c’est convivial et chaleureux… »
Sophie (dite La Grande Sophie), de Ligugé près de Poitiers, quasi débutante avec des bases fragiles et floues.
La théorie d’abord ? « C’est une difficulté pour moi, il me faudra un temps d’assimilation, mais mon tissage n’était qu’intuitif et approximatif, là j’avais besoin de choses précises, claires, nettes, pour comprendre la littérature et construire là dessus pour avancer. »
Le mélange des niveaux ? « Les échanges que cela permet sont vraiment stimulants. Et puis Betty nous prend comme on est, là où on en est. Elle a une énergie hors norme pour donner à chacune ce dont elle a besoin au fur et à mesure, elle jongle avec tout ça avec une aisance incroyable. »
Ceinture de moine, quand tu nous tiens.
Bon ben me voilà plutôt confortée dans mes convictions, non ? Alors je crois que je vais continuer comme ça de plus belle, vous pouvez compter sur moi !!! :=)))
Betty + Michel
NB =Les photos sont de Monique. Merci Monique !