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En allant à Québec …

1 septembre 2023 -
A Québec, le château Frontenac et la rive du Saint-Laurent

Chance incroyable, j’ai pu cet été aller me promener outre-Atlantique dans la belle province. Son accent si typique et ses expressions savoureuses, ses habitants accueillants et surtout, pour nous autres artisserand-e-s, sa vivace tradition textile. Le Québec est la patrie des métiers Leclerc sur lesquels beaucoup d’entre nous font leurs ouvrages. Je n’ai pas pris le temps de pousser jusqu’à Plessisville, la ville où siègent les ateliers de production de l’entreprise. Mais j’ai eu la chance de tomber plusieurs fois sur les pièces de tisserandes locales, des passionnées avec lesquelles l’échange a été enthousiasmant de par l’énergie, la joie et la satisfaction de la belle ouvrage dégagées. Les québécois ont à cœur de préserver ce savoir-faire et c’est digne d’éloge.

Je me suis penchée sur les cursus de formations disponibles et accessibles et en me renseignant un peu, j’ai rapidement trouvé un établissement attirant : la MMAQ, la maison des métiers d’art de Québec. Dans cet endroit incroyable, on peut se former de manière professionnelle tout comme on peut venir comme un simple badaud prendre des renseignements auprès des équipes enseignantes. On peut rester plusieurs années, ou bien venir faire un stage d’une semaine. On peut s’y former en céramique, en sculpure, en tricot main ou machine ou en tissage (liste non exhaustive). On peut aussi s’amuser à mettre au point du design en équipe ou tout seul, car l’endroit est aussi une référence de création artistique en plus d’être un centre de formation. Et on peut s’y pointer (comme moi!) en touriste et poser ses petites questions ingénument.

Tisser du Jacquard à la MMAQ

Je voulais savoir en allant les voir où ils se fournissaient en matériel et en fibres. De fil en aiguille (oui, je sais, un peu facile), une des dames avec lesquelles je papotais m’a emmenée au sous-sol pour me montrer le matériel mis de côté au fil du temps – disponible moyennant quelques billets pour la petite française de France en goguette que j’étais. J’ai donc rapporté une vieille canetière, qui a considérablement alourdi mon sac au retour. Maintenant je n’ai plus qu’à la monter dans mon atelier. Belle trouvaille.

La canetière de choc !

Multiples réparations maison, look tout ce qu’il y a de plus vintage. Nous aimons tous avoir des objets autour de nous qui ont une histoire. Celui-ci me survivra sans doute !

Je le tiens à disposition de tout artisserand-e qui a du fil à bobiner.

Bonne rentrée à tous !

Margodric